Parlons du shiba inu

Tout ce que vous devez savoir sur la race

Même s’il n’a été introduit que récemment en Occident, au milieu du siècle dernier, le shiba inu est rapidement devenu un compagnon populaire. Souvent pris pour un renard en raison de sa démarche agile, de ses oreilles pointues triangulaires et de sa vigilance, le shiba inu respire la confiance avec son regard fixe et placide.

Autrefois utilisé pour débusquer le gibier dans les montagnes de son Japon natal, le shiba inu est une race capable d'évoluer sur tous les terrains, de petite taille et bien proportionnée qui apprécie également la vie à l'intérieur. Il a néanmoins besoin de se défouler à l’extérieur et, en raison de son instinct de chasse marqué, il est fortement recommandé de le tenir en laisse. Ce petit Houdini peut se sortir de la plupart des situations et, une fois parti, vous n’êtes pas près de le revoir!

Le shiba inu s’exprime dans une variété de comportements, notamment avec des « vocalisations » intrigantes, que l’on peut comparer au yodel. En un mot : avec les shiba inus, on s’ennuie rarement.

En raison de son caractère volontaire et de son intelligence, cette race confiante nécessite absolument un dressage et une socialisation précoces. Naturellement territorial, le shiba inu s’approprie rapidement les objets et les gens. Il doit apprendre à partager dès son plus jeune âge. Avec le bon dressage, le shiba inu deviendra un chien dévoué et protecteur envers ses humains.

Grâce aux tests ADN confirmant sa présence dans le pays dès 7 000 ans avant l'ère commune, le shiba inu est la plus ancienne des six races de spitz indigènes du Japon. Initialement utilisé par les chasseurs pour débusquer le gibier, certains suggèrent que le nom « shiba » est le mot japonais pour « broussailles », une référence au type de buissons où il chassait. Une deuxième théorie suggère que le nom shiba vient des couleurs des feuilles de broussailles, auxquelles ressemble le pelage de la race. Et une troisième idée suggère que « shiba » signifiait « de petite taille » dans un dialecte désormais disparu. En fait, le terme « inu » signifie simplement chien en japonais. Dans tous les cas, le nom n’a été officialisé au Japon que dans les années 1920.

Grâce à la campagne menée par les passionnés de la race et la NIPPO, l’association dédiée à la préservation des chiens japonais, le shiba inu a été déclaré monument national en 1937. Au milieu du 18^e siècle, le Japon a commencé à importer d’autres races qui ont été croisées avec des races indigènes comme le Shiba Inu, diluant ainsi la lignée de ce dernier.

La violence de la Première Guerre mondiale et l’épidémie ultérieure de maladie de Carré ont poussé la race au bord de l’extinction. Peu de temps après, des programmes ont été établis pour croiser les lignées survivantes de shiba inus, afin de donner naissance au chien que nous connaissons aujourd’hui.

Le shiba inu a débarqué pour la première fois sur le sol américain en 1954, amené par une famille militaire américaine. Toutefois, la naissance de la première portée américaine en 1979 est largement considérée comme la date d'établissement de la race dans le pays. Pourtant, le shiba inu n’a été pleinement reconnu par l’AKC et l’UKC qu’en 1992. En chemin, le mot « inu » a été abandonné et la race est officiellement devenue « shiba ».